La Lune est maintenant gibbeuse, c’est-à-dire que plus de la moitié de son disque est éclairé. Elle continue de croître jusqu’au jour où elle sera pleine.
Nous retrouvons quelques célèbres mers qui, rappelons-le, ne contiennent pas d’eau mais apparaissent comme de grandes étendues grises : la mer des Crises, bien ronde ; la mer de la Sérénité et la mer de la Tranquillité, dont les noms semblent évoquer le silence qui règne sur notre satellite naturel… alors que l’océan des Tempêtes est encore plongé dans l’obscurité.

Simulation : Atlas Virtuel de la Lune
En haut, le cratère Platon est bien reconnaissable aux jumelles avec sa forme circulaire et son fond plat gris foncé, caractéristique de la lave dont il est empli. Ératosthène est d’aspect très différent, plus petit mais facile à repérer au bout de la chaîne montagneuse des Apennins.
En bas, à la frontière entre l’ombre et la lumière, la surface lunaire est manifestement criblée de cratères, même s’il est difficile de les distinguer individuellement. Une échancrure sombre attire le regard : l’immense cratère Clavius commence à émerger de l’ombre, mais il n’est pas encore bien éclairé par les rayons rasants du Soleil qui se lève sur ses remparts. Un peu au-dessus, Tycho est bien visible quoique plus petit. Ce cratère est célèbre pour son aspect en période de pleine lune, comme nous le verrons…

Crédit : Nasa