Au 6e jour, nous voyons presque la moitié du disque lunaire : le premier quartier est proche. Plusieurs mers sont maintenant visibles et de nouveaux cratères se font remarquer à leur tour.
Nous retrouvons la mer des Crises, si facile à repérer avec sa forme bien ronde. Elle côtoie d’autres mers aux noms plus paisibles : la mer de la Sérénité, circulaire elle aussi, et la mer de la Tranquillité, célèbre depuis la mission Apollo 11 et les premiers pas de l’Homme sur la Lune.

Simulation : Atlas Virtuel de la Lune
Armé de jumelles, partez à la découverte des cratères les plus faciles à identifier : ceux dont la taille approche ou dépasse la centaine de kilomètres. À la limite entre la zone éclairée et la zone sombre de la Lune (le terminateur), le Soleil se lève sur la Lune et les ombres sont très marquées. En haut du croissant, un beau duo de cratères longe le terminateur : Aristote et Eudoxe. Plus bas, sous la mer de la Tranquillité, c’est un superbe trio qui attire le regard : Théophile, Cyrille et Catherine, trois gros cratères en enfilade, de tailles similaires (environ 100 km de diamètre) et délimités par de hautes murailles.

Crédit : Nasa
Aux alentours de ce trio, la surface de la Lune semble rugueuse tant elle est criblée de cratères que l’on ne peut pas distinguer individuellement. Au bord de la mer de la Sérénité, les monts Hémus se détachent sous l’éclairage rasant du Soleil.